4 resultados para sporadic gastroenteritis

em Université de Lausanne, Switzerland


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Résumé de thèseLe syndrome de PFAPA est une maladie fébrile récurrente décrite pour la première fois en 1987 par Marshall et col. Elle est caractérisée par une fièvre périodique, une stomatite aphteuse, une pharyngite et des adénopathies. Ce syndrome débute dans les premières années de vie et est connu pour disparaître spontanément en principe avant l'adolescence. Hormis un traitement de prednisone en début de crise, aucun traitement n'a pu montrer une efficacité thérapeutique ou curative.L'origine et l'étiologie de cette maladie sont encore inconnues à ce jour et le diagnostic reste un diagnostic d'exclusion qui repose sur des critères définis par différents groupes depuis 1987. Dans le cadre du Working Party periodic fever de la Société Européenne de Rhumatologie pédiatrique (PreS), un groupe a été établi et celui-ci a mis en place un registre de patients atteints de PFAPA afin d'analyser cette maladie et de mieux définir les critères diagnostic. Le Dr Michael Hofer a été nommé chairman de ce groupe et a introduit rapidement les patients romands dans cet outil de travail.L'introduction des patients romands dans la base de données ainsi créée, nous a suggéré une susceptibilité familiale qui nous a poussés à investiguer ce point de manière plus approfondie. Nous avons donc regroupé tous les patients lausannois et ceux de collègues bordelais ayant un diagnostic avéré de PFAPA. Nous avons ensuite interrogé, au cours d'un entretien téléphonique, les familles de ces enfants grâce à un questionnaire standardisé. Celui-ci a été testé et validé sur des patients sains d'une consultation de pédiatrie générale.Nous avons ensuite réunie toutes ces informations et séparés les patients en deux groupes AF+ (anamnèse familiale positive pour une fièvre récurrente) et AF- (anamnèse familiale négative pour une fièvre récurrente). Nous avons établi des comparaisons entre les 2 différents groupes en reprenant les caractéristiques de ces patients depuis le registre PFAPA dans lequel ils sont tous inclus. Les analyses ont été contrôlées et validées par le centre d'épidémiologie clinique grâce aux méthodes statistiques reconnues.Les résultats obtenus et qui sont détaillés dans l'article, permettent de suspecter une origine familiale et par là même, potentiellement génétique, à cette maladie d'étiologie inconnue. Jusqu'à présent aucune prépondérance familiale n'avait pu être mise en évidence dans les autres études sur le sujet. Pourtant cette maladie fait partie du groupe des fièvres récurrentes qui ont pour beaucoup déjà un diagnostic génétique.Notre étude ouvre donc des perspectives non seulement de recherche sur l'éventuelle cause génétique mais pourrait également permettre une meilleure compréhension de la maladie, de ses diverses présentations ainsi que par la suite de nouvelles possibilités thérapeutiques.

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Lynch syndrome is one of the most common hereditary colorectal cancer (CRC) syndrome and is caused by germline mutations of MLH1, MSH2 and more rarely MSH6, PMS2, MLH3 genes. Whereas the absence of MSH2 protein is predictive of Lynch syndrome, it is not the case for the absence of MLH1 protein. The purpose of this study was to develop a sensitive and cost effective algorithm to select Lynch syndrome cases among patients with MLH1 immunohistochemical silencing. Eleven sporadic CRC and 16 Lynch syndrome cases with MLH1 protein abnormalities were selected. The BRAF c.1799T> A mutation (p.Val600Glu) was analyzed by direct sequencing after PCR amplification of exon 15. Methylation of MLH1 promoter was determined by Methylation-Sensitive Single-Strand Conformation Analysis. In patients with Lynch syndrome, there was no BRAF mutation and only one case showed MLH1 methylation (6%). In sporadic CRC, all cases were MLH1 methylated (100%) and 8 out of 11 cases carried the above BRAF mutation (73%) whereas only 3 cases were BRAF wild type (27%). We propose the following algorithm: (1) no further molecular analysis should be performed for CRC exhibiting MLH1 methylation and BRAF mutation, and these cases should be considered as sporadic CRC; (2) CRC with unmethylated MLH1 and negative for BRAF mutation should be considered as Lynch syndrome; and (3) only a small fraction of CRC with MLH1 promoter methylation but negative for BRAF mutation should be true Lynch syndrome patients. These potentially Lynch syndrome patients should be offered genetic counselling before searching for MLH1 gene mutations.